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Mobilité urbaine : le Ministre Idriss Saleh Bachar sur le chantier de réhabilitation de l’Avenue Moumine Togoï Hamidi
Deuxième du genre depuis le démarrage des travaux en fin novembre dernier, cette descente effectuée ce samedi 28 janvier 2023, a donné une fois de plus, l’occasion au chef de Département des Infrastructures, Dr Idriss Saleh Bachar, de constater de visu ce qui a été réalisé et d’évaluer par lui-même l’état d’avancement des travaux de réhabilitation de l’Avenue Moumine Togoï Hamidi. C’est un sécret de polichinelle de rappeler que cette Avenue était depuis quelque temps dans un piteux état, rendant ainsi la vie difficile aux usagers et aux véhicules qui l’empruntent.
C’est pour mettre fin à ce calvaire, que le Ministère des Infrastructures et du Désenclavement a décidé d’y remédier à travers un contrat de réhabilitation sur financement du Fonds d’Entretien Routier FER. Si l’on s’en tient au brifing fait au niveau du PK OO par le responsable de l’entreprise éxécutante, dans l’ensemble, les travaux bon train et l’entreprise est en avance sur le planning. A ce jour, les travaux sont à un taux d’exécution physique de l’ordre de 91% pour une consommation du délai de 70%. Quant aux tâches, ils consistent au traitement des zones dégradées par renforcement en grave concassée, puis un revêtement en enduit superficiel bicouche sur la chaussée et monocouche sur les accotements ainsi que la pose des bordures. En sus de ces travaux, d’autres, en rapport avec la signalisation et la sécurité des usagers, seront réalisés.
Pour s’imprégner de la qualité de la mise en œuvre, le Ministre Idriss Saleh Bachar a parcouru presque à pied le segment de 3,3 km séparant le viaduc n° 5 au rond-point de la patte d’oie, en posant de nombreuses questions relatives à la conduite des travaux. En arpentant cette avenue, le Ministre a trouvé une route à l’allure inhabituelle, complètement transformée par les engins. Ce qui laisse entrevoir le respect du cahier de charge en termes de qualité de l’ouvrage et des délais du contrat. De quoi satisfaire les usagers qui ont longtemps souffert de l’état défectueux ainsi que de l’exigüité de ce tronçon. L’entreprise promet ouvrir la voie à la circulation d’ici le 02 février prochain.
S’exprimant à l’issue de la visite, le chef de département des Infrastructures a indiqué à la presse que ces travaux s’inscrivent dans la volonté du Gouvernement Transition, dirigé par le Général MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO, d’aaméliorer l’accès au centre ville de N’Djamena aux populations provenant des quartiers Nord de la ville et désengarger, en particulier la route Farcha. Dans la foulée, il a annoncé également les démarrage dans les tous prochains mois les travaux de bitumage de l’Avenue Doumro appelé communement chari Lagouna ainsi les travaux de dédoublement de la pénétrante Est de N’djamena jusqu’à Massaguet. Pour lui, l’exécution de ces travaux ne peuvent se faire sans causer de désagréments. A cet effet, il demande aux populations riveraines de comprendre l’importance desdits travaux et les invite à apporter leur assistance aux travailleurs sur le terrain tout en facilitant les tâches des entreprises, le moment venu.
Il était accompagné dans cette visite des techniciens de son département, des responsables de structures techniques sous-tutelle telles que l'Agence d’Entretien Routier AGER et le Fonds d’Entreteien Routier FER, et le Bureau Technique de Contrôle.
Notons que les travaux sont exécutés par l’entreprise GENERALE pour une délai de trois (3) mois, sous le contrôle et la supervision du Groupement BICET/SOCOTEC. La maîtrise d’ouvrage délégué est assurée par l’Agence d’Entretien Routier AGER et le financement par le Fonds d’Entretien Routier AGER. Le coût des travaux s’élève à 1 250 000 000 de F CFA dont un 1,2 milliard pour les travaux et 50 millions par le contrôle.