Quartier historique de la Capitale politique du Tchad, Mardjane Daffack, se transforme lentement mais surement, à la faveur des travaux d’aménagement et de bitumage, lancés le 16 août 2021 par le Président de Transition, le Général MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO, et ce, à la grande satisfaction des résidents et usagers. Exécutés par l’entreprise SOGEA-SATOM, les tâches portent sur le revêtement en béton bitumineux de toutes les rues transversales et longitudinales, d’un linéaire d’environ 12,5 km, la réalisation d’un réseau d’évacuation des eaux de ruissellement pour assurer leur pérennité, la pose de 350 candélabres alimentés par un dispositif solaire ainsi que la mise en place la signalisation horizontale. A cela s’ajoute le bitumage de la continuité de l’avenue Gaourang et la rue de Pala qui sécante avec l’Avenue Maldom Bada Abbas. Cette initiative salutaire nécessite de la part de l’Etat, de gros efforts financiers de l’ordre de 23 679 905 355 F CFA TTC dont 22 302 314 355 pour les travaux et 1 377 591 000 pour le contrôle et la supervision assuré par le Bureau SCET-Tunisie.
Cet investissement vise entre autres, à offrir un meilleur cadre de vie aux résidants, améliorer la mobilité des biens et des personnes, et décongestionner par la même occasion, la circulation sur certains axes principaux notamment l’avenue Charles De Gaulle et Maldom Bada Abbas. Depuis la reprise des travaux en octobre dernier, après la pause hivernale, le quotidien des habitants dudit quartier est rythmé par les bruits interminables des engins, les ballets incessants de camions estampillés SOGEA SATOM et les chahuts des ouvriers qualifiés et manœuvres. Sans relâche, ils sont à pied d’œuvre pour réaliser avec célérité des ouvrages de qualité et dans les délais contractuels. Un tour dans la zone, permet de se faire aisément une idée de l’avancement des travaux. Petit à petit, l’asphalte recouvre les rues et les tranchées drainantes cèdent la place aux caniveaux couverts en béton préfabriqués et aux bordures T2, donnant ainsi un visage plus rayonnant et attrayant au quartier.
Après quatorze (14) mois des travaux sur les 24 que prévoit le cahier de charges, l’avancement physique affichent un taux 48,32% pour une consommation des délais de 58%. Sur le terrain, sept (7) rues sur les 16, ont déjà reçu le revêtement final, il ne manque que la signalisation, l’éclairage et le pavage des trottoirs. Il s’agit de la rue de Bokoro, de Médine, de Bololo, de Gaourang, d’Ati, de Pala et la rue d’Am Dam. Présentement les travaux de terrassement sont en cours sur la rue d’Abéché, d’Oum Hadjer, de Biltine et d’Adré. Cette métamorphose ne laisse pas indifférent la population de ce coin de la capitale. Ils remercient le Président de Transition mais aussi le Gouvernement d’avoir pensé à ce quartier mythique. Cependant, il faut dire que la présence des réseaux des concessionnaires SNE, STE et SOTEL sans plan de recollement ainsi que les fosses septiques et puisards se trouvant sur les trottoirs, le déversement des eaux usées par les riverains et le non-respect de la signalisation mise en place compliquent la tâche à l’entreprise.